Jeux d'enfants (Pv Gabriel)

"L'enfant Marche Joyeux, Sans Songer au Chemin, Il le Croit Infini, N'en Voyant pas La Fin." Alfred de Musset

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Gabriel Sensoy & Emilie Blackwell

Enfant nous avons une innocence telle que le pire criminel aurait pu être l’enfant le plus innocent que la terre n’eut jamais porté. Or l’innocence de tout à chacun est un bijou, un cristal, quelque chose de fragile, d’important, de concret malgré son absurdité et sa subjectivité. Toute personne donne son avis sur chaque enfant essayant de trouver une fin plausible à sa belle et longue vie. Sauf que… Puisque les histoires ne sont jamais toutes roses pour moi il a fallu que mon innocence me trahisse et qu’elle me face agir comme une enfant naïve qui ne sait rien faire d’autre que des conneries à tout va. Mon meilleur ami pourrait aussi vous en dire un mot la dessus, la vie n’a pas toujours été rose pour lui au contraire. Nous avons se point commun, qui n’est pas très profitable mais qui nous permet de nous comprendre quand même. J’ai perdu ma sœur et c’était de ma faute et même si j’ai du mal à m’en sortir je sais que plus personne ne subira mes frasques et ne mourra à cause de moi.

Ce soir-là je n’avais pu joindre aucun de mes amis, mes placards étaient vides et je n’avais aucune autre solution à part sortir pour acheter quelque chose à boire. Alors je sorti de chez moi avec une petite robe noir bustier, des talons hauts, un long manteau blanc, un petit sac et mon téléphone portable à la main. Bien habiller pour sortir seulement acheter une bouteille me diriez-vous, mais ce n’était pas un jour pour les autres pour moi. C’était l’anniversaire de ma grande sœur, même si elle n’est plus là pour le fêter je le fais à sa place. Je pris ma voiture pour aller acheter une bouteille de vodka au supermarché le plus près. J'avais un faux permis de conduire créé par mes soins et vue la tenue que je portais le commerçant ne me posa aucun probléme. Je n'étais pas totalement inconsciente donc je repassais par la maison pour déposer la voiture. Mais je n'avais pas du tout envie de rester à l'intérieur cloitré comme un chien qui ne devrait pas sortir de peur qu'il se fasse écraser. J’avais donc acheter ma bouteille de vodka et tout en la buvant j’atterris à force de marcher dans une petit parc pour enfant désert. Je m’installais sur une balançoire et je commençais doucement à me balancer en repensant au bon vieux temps à de beau souvenir d'enfance que nous avions pu partager. Elle me manquait terriblement et moi je ne savais pas quoi faire d'autre à part boire et boire encore. Je n'étais peut être majeure mais je n'étais plus une petite fille.

"L'enfant Marche Joyeux, Sans Songer au Chemin, Il le Croit Infini, N'en Voyant pas La Fin." Alfred de Musset

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Gabriel Sensoy & Emilie Blackwell

Perdu dans mes pensées je revoyais ma sœur virevolté dans la chambre lorsque nous étions plus jeunes. Nous adorions la danse classique et passions nos journées à danser lorsque nous le pouvions. En grandissant nous avions gardé cette rigueur mais nous avons évolué avec le temps et le style de musique. Un jour nous nous étions disputer pour savoir qui commencerait notre spectacle nous faisions chaque année avec mon grand frère. Lui ne faisait que des tirades ou des sketches tant dis que nous nous dansions. J’adorais la voir danser…

- Elle me manque tellement…

Moi qui pensait que cette endroit était totalement désert je me trompais. Je me balançais toujours quand je vis une ombre s'approcher et aller près du lampadaire. De si loin je ne voyais pas le visage de la personne surtout qu'elle c'était abaissé, mais cette personne devait être un homme plutôt grand et musclé. Mais beaucoup d'homme pourrait correspondre à cette description. Ayant perdu toute notion de peur vue le gramme d’alcool qui devait couler dans mon sang je descendis de la balançoire. Tout en essayant de marcher droit je me dirigeais donc vers cette homme. Je me dirigeais difficilement jusqu’au tourniquet qui se trouvait juste à côté du lampadaire. Je fis tourner le tourniquet à vide à fin que la personne me remarque et je dis :

- Que faites-vous ici en pleine nuit ?

"L'enfant Marche Joyeux, Sans Songer au Chemin, Il le Croit Infini, N'en Voyant pas La Fin." Alfred de Musset

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Gabriel Sensoy & Emilie Blackwell

Je vous assure que si je n’avais pas quasiment but toute la bouteille je serais parti dans l’autre sens en courant sans me retourner. Mais la peur avait totalement disparu et puis ce jeune homme n’avait pas l’air déplaisant au contraire. Je m’approchais doucement mais j’étais toujours dans le noir, à l’abri de la lumière du lampadaire. Comme si la pénombre pourrait me secourir au cas où.

- Heu.... bonsoir, Je ne fais que me promener.... est-ce un crime?

- Non bien sûre ce n'est pas un crime...

L’homme c’était relever et avait croisé les bras. Je n’en revenais pas, soit c’était l’alcool soit mon meilleur ami était bien là devant moi. Gabriel Sensoy était sorti de prison et je n’étais pas au courant. Il fallait que je résiste à l’envie de lui sauter au coup pour l’embrasser. Je devais la jouer fine et puis il ne valait pas mieux pour moi qu’il ait peur.

- Et vous? Que faites-vous, ici, toute seule?

- Eh bien je m’attendais à tout sauf de croiser un bel homme comme vous à cette heure si dans un parc pour enfant.

Je sortis de la pénombre tête baissé et la releva doucement en souriant.

"L'enfant Marche Joyeux, Sans Songer au Chemin, Il le Croit Infini, N'en Voyant pas La Fin." Alfred de Musset

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Gabriel Sensoy & Emilie Blackwell

- Emilie? MOn dieu.... si je m'attendais à te voir.....

- Et moi donc Gabby avec tout les parcs qu'il y a à New York on se retrouve dans le même...

Tel fut sa réaction, j’étais tellement soulagé de le voir, tellement heureuse et en même temps tellement angoissé de savoir si il allait si bien que ça ou si quelque chose en lui été détruit à jamais. Pour le moment je ne pensais qu’à lui courir dans les bras et le serrer très fort tout contre moi. New York n’était pas une petite ville, mais là elle était minuscule pouvoir tomber sur lui par hasard juste ce soir c’était une bonne étoile qui m’offrait un beau cadeau.

- Emilie.... comme je suis content de te voir.

- ça fait tellement longtemps… Tu m’as tellement manqué. Comment vas-tu ?

Je lâchais mon étreinte afin de regarder mon meilleur ami dans les yeux. Et je m’installais sur le tourniquet en le regardant d’en bas. J’avais un peu la tête qui tournait en restant debout sans bouger. Alors mieux valait que je ne tombe pas dans les pommes pour nos retrouvailles.

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Gabriel Sensoy & Emilie Blackwell

Retrouver mon meilleur ami dans ce lieu et ce soir ne pouvait que me faire plaisir et encore le mot est bien faible. Mon meilleur ami a toujours été là pour moi et moi aussi j’ai été toujours là pour lui, même si hélas ces derniers temps je n’ai pas pu le lui montrer. L’avoir dans mes bras étaient un réel bonheur, le sentir bien vivant ici même à New York. Que pourrais-je demander de plus ? Je continuais de le regarder dans les yeux après avoir relâcher notre étreinte et je remarquais que ces yeux brillaient beaucoup.

- Oui, comme tu dis. Trop longtemps même. Tu m'as beaucoup manqué aussi. ça me fait tellement plaisir de tomber sur toi aujourd'hui. Et ça va.... enfin j'essaie.

- Ça me fait aussi très plaisir de te voir aujourd’hui.

Je m’étais assise sur le tourniquet et l’admirais d’en bas mais j’entendais à sa voix que ce n’était pas très facile. Je lui souris et me releva pour lui faire face.

- Et toi? comment te portes-tu? Qu'est-ce que tu deviens depuis le temps? Raconte-moi tout!

- Eh bien… Rien n’a réellement changé depuis… Enfin je suis toujours aussi blessé et triste mais j’essaie de vivre avec… Sinon je suis à l’université pour faire plaisir à tout le monde mais bon… Après je n’ai rien fais de spécial depuis tout ce temps.

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Gabriel Sensoy & Emilie Blackwell

En réalité je ne réalisais pas vraiment que mon meilleur ami était là, devant moi en plein milieu de New York. Je n’aurais jamais imaginé le retrouver par hasard dans un parc pour enfant. Mais ça me faisait sourire malgré tout parce que en le retrouvant j’espérais remonter la pente.

- C'est tellement inattendu de se retrouver ici alors que la ville est si grande.

- Oui c’est inattendu mais ça me fais extrêmement plaisir.

Un grand sourire s’afficher sur mon visage tellement j’étais contente.

- ça peut se comprendre... moi-même, j'ai du mal de faire face à la mort de mes parents. Et à l'université, tu étudies quoi au juste?

- J’étudie les lettres pour tenter de devenir éditrice mais bon en même temps j’aimerais faire autre chose je ne sais pas quoi mais autre chose.

J’étais toujours assise et juste avant que je ne me lève il vint se mettre près de moi et je lui souris. Il mit sa main sur ma cuisse et je posais ma tête sur son épaule.

- Aller, courage, petite puce... je suis là maintenant pour te botter les fesses si tu ne ramènes pas de bonnes notes!

- Merci de me remonter le moral… C’est mal parti mais je vais essayer…

Je ris un peu et les souvenirs remontaient à la surface.

- Ça fait bizarre de t’avoir près de moi, de te retrouver… Mais ça fait tellement de bien…